Selon le ministère russe de la défense, des radicaux ukrainiens retenaient 300 moines et civils en otage dans un monastère.
Selon le ministère russe de la défense, des radicaux ukrainiens retenaient 300 moines et civils en otage dans un monastère.
Les forces russes ont libéré la localité de Nikolskoïe, où des membres du bataillon “Aidar” avaient installé une position d’artillerie, a confirmé un communiqué officiel.
Au moins 300 personnes, dont des moines, qui avaient été prises en otage par des radicaux ukrainiens à Nikolskoïe, ont été libérées par l’armée russe, a annoncé dimanche le ministère de la Défense.
“Dans le village de Nikolskoïe, des militants du bataillon national Aidar, déployés en positions d’artilleurs sur le territoire même du monastère de la Sainte Dormition Nicholo-Vasilyevsky, ont pris en otage environ 300 civils et moines”, a déclaré le porte-parole du ministère de la Défense, le major général Igor Konashenkov.
Selon la déclaration, les radicaux ont été éliminés et le reste dispersé. M. Konashenkov a noté que les troupes russes ont avancé de 14 kilomètres au cours de la journée écoulée, revendiquant plusieurs localités dans la région.
Cette avancée s’inscrit dans le cadre d’une opération spéciale en Ukraine lancée par Moscou le 24 février. Le président Vladimir Poutine a déclaré que l’opération avait été lancée pour mettre fin à la guerre de huit ans menée par Kiev dans le Donbass, et a souligné qu’elle visait à démilitariser et à dé-nazifier l’Ukraine.
Les forces russes ont ciblé les infrastructures militaires ukrainiennes avec des armes de précision, éliminant plus de 3 500 objets militaires depuis le lancement de l’opération.
Qui a fait exploser l’hôpital pour enfants de Marioupol ?
Source : Anne-Laure Bonnel
Guerre en Ukraine : des récits contradictoires autour de la mosquée de Marioupol
Le gouvernement ukrainien a affirmé qu’une mosquée abritant 80 civils avait été frappée, ce qu’a démenti l’un d’eux, selon qui la bombe a explosé à 700 mètres. Les personnes présentes dans le bâtiment seraient en réalité au nombre de 30.
Le gouvernement ukrainien a annoncé samedi le bombardement d’une mosquée de Marioupol dans laquelle se sont réfugiés environ 80 civils dont des Turcs, ce qu’a démenti l’un d’entre eux qui tente d’organiser des évacuations bloquées par les Russes.
«La mosquée du sultan Souleïman le Magnifique et de son épouse Roxolana à Marioupol a été bombardée par les envahisseurs russes», a indiqué samedi le ministère ukrainien des Affaires étrangères dans un tweet. «Plus de 80 adultes et enfants s’abritent là, dont des citoyens turcs», a-t-il ajouté, sans préciser quand le bombardement avait eu lieu. Cette ville stratégique, bombardée depuis des jours, subit un siège dévastateur.
Cependant, le président de l’Association de la mosquée Souleiman de Marioupol, Ismail Hacioglu, joint par la chaîne turque HaberTürk samedi en début d’après-midi, a assuré que le quartier était sous le feu mais que la mosquée elle-même n’avait pas été touchée. «Les Russes bombardent la zone (…) qui se trouve à 2 km de la mosquée, et une bombe est tombée à une distance de 700 m de la mosquée» avait-il indiqué auparavant sur Instagram. Trente civils turcs se trouvent à l’intérieur de l’édifice, «dont des enfants», a-t-il dit, sans en préciser le nombre.
86 citoyens turcs au total à Marioupol
Au total, 86 citoyens turcs se trouvent encore dans la ville de Marioupol, que son association essaie de regrouper, passant de maison en maison, a raconté Ismail Hacioglu à la télévision turque. Il a expliqué que son association avait déjà tenté à quatre reprises d’évacuer les Turcs en formant un convoi «mais les Russes ne nous ont pas laissés passer» aux barrages. «Nous allons tenter une cinquième fois», a-t-il dit. Ismail Hacioglu a encore précisé sur Instagram disposer de deux bus pour procéder aux évacuations.
Le ministère turc des Affaires étrangères, contacté par l’AFP, a affirmé «ne pas avoir d’information» sur la situation. Le consulat de Turquie à Odessa, grand port du sud de l’Ukraine, avait appelé le 7 mars sur Twitter les ressortissants turcs présents à Marioupol à «se mettre à l’abri» dans la mosquée visée, «en vue d’une évacuation vers notre pays».
Médecins sans frontières (MSF) a alerté vendredi sur la situation dans la ville de Marioupol où les habitants sont terrés dans les caves, sans eau, sans gaz, sans électricité, sans communications, et on y voyait ces derniers jours des gens se battre pour de la nourriture, une situation «quasi désespérée». Un hôpital pédiatrique et une maternité avaient été touchés mercredi, faisant trois morts et de nombreux blessés, suscitant un tollé international.
Dans ce contexte, une nouvelle tentative de couloir d’évacuation était prévue pour permettre aux civils de sortir de la ville, en direction de Zaporojie, à quelque 200 km au nord-ouest, selon la vice-Première ministre ukrainienne Iryna Verechtchouk. Depuis des jours, les Ukrainiens affirment que l’armée russe pilonne la route d’évacuation, empêchant les évacuations.
Ping : Selon le ministère russe de la défense, des radicaux ukrainiens retenaient 300 moines et civils en otage dans un monastère. – PAGE GAULLISTE DE RéINFORMATION . Les médias nous manipulent et nous mentent, sachons trier le bon grain de l ivrai